Jean-Claude Juncker, le premier Président de la Commission nominé sur la base du Spitzenkandidatenprocess, a affirmé que sa Commission serait une « Commission politique ».

Une série de restructurations internes visaient ainsi à garantir la mise en œuvre de ses dix priorités politiques. En promouvant la collaboration entre Commissaires à travers des équipes de projet menées par des Vice-Président.e.s, ces réformes avaient pour objectifs de renforcer la capacité de pilotage de la Commission, d’améliorer la coordination des politiques publiques et de dépasser le fonctionnement en « silos » administratifs.

Basé sur un questionnaire en ligne, des entretiens et des groupes de discussion (« focus group ») réalisés par l’équipe de recherche, ce projet explore ces changements et leurs impacts sur le fonctionnement de la Commission. Il analyse les différentes perspectives des personnels, à tous les niveaux de l’institution, sur la « Commission politique » et les « nouvelles méthodes de travail ». Afin de tester de façon empirique les idées reçues à propos des gens qui travaillent pour la Commission, il analyse également les expériences et carrières des personnels, leurs motivations à rejoindre l’institution, leurs vues à propos de la Commission et de l’Union Européenne, et leurs expériences de la Commission comme lieu de travail. Des comparaisons avec les résultats de nos projets précédents, « La Commission européenne en question » conduit en 2008-2009, et « La Commission européenne : Face à l’avenir » réalisé en 2014, permettent de cartographier les changements de l’institution au fil du temps. 

Les conclusions du projet informeront nos contributions à la recherche scientifique sur la Commission européenne ainsi qu’à la littérature plus générale sur les administrations publiques, la bureaucratie et les bureaucrates. Les résultats du projet sur des thèmes clefs continueront d’être diffusés à travers des notes de synthèse et présentations.

L'équipe de recherche international:

Directeur de projet

Professor Hussein Kassim

Professeur de science politique,

École d'Etudes Politiques, Sociales et Internationales, Université d'East Anglia, Norwich, Royaume-Uni

hussein kassim

 

Co-directrice du projet

Professeure Sara Connolly

Professeure d'économie des personnels, Norwich Business School,
Université d'East Anglia
Norwich, Royaume-Uni

sara connolly

 

Professeur Michael W. Bauer

Professeur d'administrations publiques comparées et de politiques publiques, Université Allemande des Sciences Administratives,
Speyer, Allemagne

michael w bauer

 

Professeur Brigid Laffan

Directrice du Centre Robert Schuman d'Etudes Avancées, du Programme de Gouvernance Mondiale et du Programme Européen de Gouvernance et de Politique, Institut Universitaire Européen

brigid laffan

 

Professeur Andrew Thompson

Professeur de politiques publiques et de citoyenneté, Département de Politiques et Relations Internationales
Université d'Edimbourg
Edimbourg, Royaume-Uni

andrew thompson

 

Professeur Renaud Dehousse

President de l'institut des universités européennes, Florence, Italie

 

 Renaud Dehousse

 

Dr Pierre Bocquillon

Maître de Conférences en Politiques de l'Union Européenne, École de Sciences Politiques, Philosophie, Langage et Communication, Université d'East Anglia

Norwich, Royaume-Uni

Pierre Bocquillon

 

L’équipe de recherche inclus également:

  • Dr Vanessa Buth, École d'Etudes Politiques, Sociales et Internationales, Université d'East Anglia.

  • Kristina Ophey, doctorante, Faculté de gestion, Economie et Sciences Sociales, Université de Cologne

  • Louisa Bayerlein, doctorante, Institut Universitaire Européen.

  • Josefine Lynggaard, étudiante en Master, Université d'Édimbourg.

  • Martin Weinreich, doctorant, Institut Universitaire Européen.

  • Dr Nicholas Wright, University College London et Université d’East Anglia.

L'assistance administrative sera assurée par :

  • Dr Pippa Lacey, École d'Etudes Politiques, Sociales et Internationales et Norwich Business School, Université d'East Anglia.

Description du project

À la suite de l'élection du président de la Commission Jean-Claude Juncker en 2014, la Commission européenne s'est présentée comme une « commission politique » et a introduit de nouvelles méthodes de travail. Ce projet vise à évaluer l'impact de ces changements. Il explore ce que les personnels de la Commission entendent par une « commission politique » et comment ils considèrent le fonctionnement des nouvelles méthodes, notamment la mise en place d'équipes de projets dirigées par les Vice-Présidents de la Commission. Afin d'évaluer comment la Commission a évolué au cours des trois dernières administrations et comment la Commission Juncker se distingue de ses prédécesseurs, le projet s’intéresse également à trois autres domaines :

  • Ce qui attire les personnels à travailler à la Commission, leurs carrières avant et après leur entrée dans l'institution, et leur expérience de la Commission en tant que lieu de travail ;

  • Comment les personnels voient le succès du Plan d'action sur l’égalité homme/femme de la Commission et de sa politique de gestion des talents ;

  • Les attitudes, croyances et valeurs, ainsi que les motivations et attentes des personnels. L’objectif est d'évaluer dans quelle mesure elles ont changé ou évolué depuis 2008 et 2014, et en quoi elles varient en fonction du genre, du groupe d'âge, de la cohorte, de la nationalité et de la catégorie d’occupation des personnels.

Bien que la Commission européenne soit une institution importante de nombreux aspects de son fonctionnement, mais aussi les parcours, croyances et attitudes des personnes qui y travaillent, sont mal compris. Cette recherche vise à développer une compréhension de l'organisation et de ses personnels, informée par preuves empiriques solides et récentes. Tirant parti de l'expérience et des perspectives des personnels de l'ensemble de l'organisation, notre travail est basé sur des sources primaires originales collectées par nos soins.

1. Qui sommes nous?

Les chercheurs impliqués dans le projet sont :

Professeur Hussein Kassim, Professeur en sciences politiques, École d'Etudes Politiques, Sociales et Internationales, Université d'East Anglia. Directeur du projet.

Professeure Sara Connolly, Professeure d'économie des personnels, Norwich Business School, Université d'East Anglia. Co-directrice du projet.

Professeur Michael Bauer, Professeur d'administration publique, Université Allemande de Sciences Administratives, Speyer.

Professeur Renaud Dehousse, Président de l’Institut Universitaire Européen, Florence.

Professeure Brigid Laffan, Directrice du Centre Robert Schuman d'Etudes Avancées, du Programme de Gouvernance Mondiale et du Programme Européen de Gouvernance et de Politique, Institut Universitaire Européen.

Professeur Andrew Thompson, Professeur de politiques publiques et de citoyenneté, Département de Sciences Politiques et Relations Internationales, Université d'Edimbourg.

Dr Pierre Bocquillon, Maître de conférences en Politiques de l'Union Européenne, École de Sciences Politiques, Philosophie, Langue et Communication, Université d'East Anglia.

L’équipe de recherche inclus également :

Dr Vanessa Buth, École d'Etudes Politiques, Sociales et Internationales, Université d'East Anglia.

Kristina Ophey, doctorante, Faculté de gestion, Economie et Sciences Sociales, Université de Cologne.

Louisa Bayerlein, doctorante, Institut Universitaire Européen.

Josefine Lynggaard, étudiante en Master, Université d'Édimbourg.

Martin Weinreich, doctorant, Institut Universitaire Européen.

Dr Nicholas Wright, University College London et Université d’East Anglia.

L'assistance administrative sera assurée par :

Dr Pippa Lacey, École d'Etudes Politiques, Sociales et Internationales et Norwich Business School, Université d'East Anglia.

2. Pourquoi étuder la Commission européenne?

Cette étude est guidée par plusieurs motivations. La première est d’évaluer l'impact des réformes internes introduites par la Commission en 2014. La création d'équipes de projet dirigées par des Vice-Présidents visait à promouvoir de nouvelles façons de travailler au sein du Collège, mais aussi entre le Collège et les services. Le projet nous permettra d'étudier l'impact de ces changements et comment ils sont perçus par les personnels, à différents niveaux de l'organisation et dans différentes positions.

Deuxièmement, la Commission européenne est une administration internationale importante qui a une influence majeure sur les politiques publiques. Dans l'exercice des responsabilités qui lui sont attribuées par les traités, la Commission prend des mesures qui affectent la vie des citoyens européens et ont des conséquences pour les gouvernements et les populations allant bien au-delà de ses frontières.

En troisième lieu, les débats politiques et la couverture médiatique dans certains États membres n'offrent pas nécessairement une représentation juste de la Commission européenne ou des personnes qui travaillent pour elle. Ce projet utilisera les données recueillies pour tester des idées reçues sur l'institution et son personnel, et en proposer une vision mieux informée.

Enfin, bien qu'il existe une importante littérature académique sur la Commission, les travaux existants souffrent de limitations importantes. Ils se concentrent sur la Commission en tant qu'acteur du processus de décision plutôt que comme une administration. Ils se focalisent sur des structures ou des département particuliers de la Commission plutôt que sur l'institution dans son ensemble. Enfin, ils s’appuient sur des données limitées et souvent obsolètes plutôt que sur des sources originales et régulièrement mises à jour. Notre ambition est d’analyser la Commission en tant qu'administration, d'examiner ses structures et processus, ainsi que l'expérience des personnels dans l'ensemble de l'institution. Les données recueillies informeront nos travaux et publications.

3. La même équipe n'a-t-elle pas achevé récemment un projet sur la Commission européenne? Ce projet est-il vraiment "nouveau"?

La plupart des chercheurs et l'un des assistants de recherche ont participé à deux projets antérieurs sur la Commission européenne, « La Commission européenne en question » et « La Commission européenne : face à l’avenir ». Le premier projet est généralement considéré comme une étape importante dans l'étude de la Commission. Il était basé sur un sondage en ligne administré à 4000 fonctionnaires et complété par 1901 répondants en 2008. Le livre qui en est issu, La Commission européenne du vingt-et-unième siècle, publié par les presses de l’Université d'Oxford en 2013 et présentant les résultats du projet, a reçu un accueil très favorable. Edward C. Page, Professeur de politiques publiques à la London School of Economics, l'a salué comme un « jalon dans le développement de notre compréhension de la façon dont les bureaucraties politiques fonctionnent et comment ces bureaucraties devraient être étudiées ». Un membre de la Commission l’a décrit comme « le premier livre sur la Commission où j'ai reconnu l'organisation pour laquelle je travaille ». Les notes de synthèse ont été particulièrement populaires.

Le projet « La Commission européenne : Face à l’avenir » a été conduit en 2014, vers la fin de la Commission Barroso II. En plus d'examiner les parcours, carrières et croyances des personnels afin d'identifier les changements intervenus depuis 2008, il s’est intéressé à un certain nombre de thèmes nouveaux. Il s'est interrogé sur l'expérience que les personnels ont de la Commission en tant que lieu de travail, et sur leurs interactions dans le cadre de leurs fonctions. Il a également cherché à évaluer les réponses à la réforme du règlement des personnels de 2014.

Dans le cadre du projet actuel, nous cherchons à comprendre ce que la « Commission politique » signifie pour vous. En outre, pour avoir une idée de la façon dont la Commission a changé depuis 2008, nous vous demanderons ce qui vous a attiré à travailler à la Commission, vous poserons des questions à propos de votre carrière et recueillerons vos perspectives sur la Commission en tant que lieu de travail. Nous sommes également intéressés par vos réflexions plus larges sur un éventail d'autres sujets. Vos réponses nous permettront de comparer les points de vue au sein de l’institution et d'examiner de multiples expériences de carrière. Nous espérons mieux comprendre le fonctionnement interne de cette Commission, et évaluer les opinions des personnels sur les changements intervenus depuis 2014 dans le fonctionnement de la Commission européenne.

4. Pourauoi un sondage en ligne?

Un sondage en ligne est un outil de recherche efficace, souple et polyvalent. Il permet aux chercheurs d'atteindre un grand nombre de répondants, d’obtenir un échantillon véritablement représentatif de l'institution et de collecter rapidement les réponses. Il permet aux répondants de remplir le sondage au moment qui leur convient le mieux, de le reprendre plus tard s'ils sont interrompus et de le valider d’un simple clic une fois terminé.

5. Aui q été invité à remplir le sondage en ligne?

L'enquête en ligne a été distribuée à tous les principaux groupes du personnel de la Commission, incluant les fonctionnaires, les agents temporaires, les agents contractuels et les experts nationaux détachés.

6. L'enquête a-t-elle été testée?

Oui, une enquête pilote a été testée par des membres du personnel de la Commission. Sur la base de leurs commentaires, certaines questions ont été abandonnées, la formulation de certaines questions a été modifiée et la durée de l'enquête a été réduite. Nous sommes tout à fait conscients que le sondage est long et vaste, mais le test suggère qu'il peut être complété en 30 minutes maximum.

7. Pourquoi devrais-je remplir le sondage en ligne?

Nous comprenons que remplir le sondage prend du temps, mais nous vous invitons à y passer les 30 minutes qu'il devrait prendre pour trois raisons.

Tout d’abord, nous voulons que l'image que nous présentons de la Commission dans nos publications soit réellement représentative. Nous voulons analyser l'expérience, et prendre en considération les points de vue, de tous les membres du personnel de l’institution.

Deuxièmement, plus le taux de réponse est élevé, plus grande sera la portée statistique de l'enquête et, par conséquent, plus nos résultats seront solides.

Enfin, nous croyons que tous les membres de la Commission devraient être en mesure d'exprimer leurs points de vue et de voir leurs opinions prises en compte.

8. Comment les données seront-elles utilisées?

Les données recueillies dans le cadre de l'enquête seront analysées à des fins scientifiques. Elles serviront à informer une série d'articles soumis aux meilleures revues académiques en sciences politiques, gestion publique, études commerciales, études européennes et gestion du personnel, ainsi qu'un livre sur l'administration de l'Union européenne.

Les exemples ci-dessous illustrent la façon dont nous analysons les données de l'enquête et sont tirés de notre rapport sur les résultats du projet de 2014 :

Résumé des résultats pour tous les groupes du personnel : « Dans le sondage, les répondants ont été interrogés sur le niveau et le sujet de leur diplôme le plus élevé. Les résultats confirment que la Commission a une main-d'œuvre hautement qualifiée. Près de 90% des répondants ont été formés à l'université et pas moins de 60% d'entre eux sont titulaires d'un diplôme de troisième cycle ».

Illustration des différences entre les managers et les non-managers : « La motivation principale des administrateurs - qu'ils soient managers ou non – est « l'engagement pour l’Europe ». Pour les assistants, la « stabilité de l’emploi » et « l’expérience internationale » sont plus importantes que « l’engagement pour l’Europe », tandis que pour les agents contractuels et les agents temporaires, « l’expérience internationale » est plus souvent citée que « l’engagement européen ». Pour les experts nationaux détachés, « l’expérience internationale » est également la motivation la plus importante, mais « l’engagement dans un domaine politique particulier » arrive en deuxième position et « l’engagement européen » en troisième position.

« L'enquête demandait aux membres des personnels si les cabinets respectent l'expertise technique des services. Trente pour cent des répondants de tous les groupes d'employés répondent par l'affirmative, tandis que 23% sont en désaccord. Parmi les administrateurs n’ayant pas de fonctions de direction, 35% étaient d'accord et 26% étaient en désaccord. Parmi les managers, 42% étaient d'accord et 30% étaient en désaccord. Nous avons aussi demandé aux personnels si le rôle politique des cabinets est généralement compris dans les services. Quarante et un pour cent des répondants de tous les groupes sont d'accord, 20% sont en désaccord. Parmi les administrateurs n’ayant pas des postes de direction 48% étaient d'accord et 19% étaient en désaccord, tandis que chez les managers, 58% étaient d'accord et 22% étaient en désaccord ».

Illustration des différences en fonction de la nationalité : « Bien que les opinions des répondants de l'UE13 convergent presque avec celles de l'UE15 sur qui devrait détenir le pouvoir au sein de l'UE, sur trois questions les positions divergent. Premièrement, les répondants de l'UE13 sont beaucoup plus susceptibles d'être optimistes quant à l'avenir de l'UE. Cinquante-deux pour cent d’entre eux se déclarent optimistes et 21% pessimistes, contre 35% et 38% respectivement pour les répondants de l'UE15. Deuxièmement, les personnels de l'UE-13 sont moins susceptible de penser que la Commission a perdu du pouvoir par rapport aux capitales nationales, au Parlement européen ou au Conseil européen. Troisièmement, les répondants de l'UE-13 sont beaucoup moins susceptibles d’avoir une interprétation négative de l'impact de la crise financière et économique sur la Commission ».

Illustration des différences en fonction du genre : « L'analyse des réponses à une série de questions utilisées dans les enquêtes auprès des administrations nationales pour déterminer dans quelle mesure les hommes et les femmes sont traités différemment par leurs dirigeants a produit des résultats quelque peu surprenants. Les réponses des hommes et des femmes à la question « Est-il aussi facile pour les femmes de progresser dans leur carrière que les hommes ? » sont contrastées. Soit les hommes et femmes interrogés donnent des réponses à peu près similaires, soit les femmes ne rapportent pas d'expériences de traitement défavorables. La seule exception portait sur la visibilité : 66% des hommes, mais seulement 59% des femmes, étaient d'accord avec la proposition : « Mon manager me confie des tâches ou des projets à forte visibilité ».

Voici un exemple tiré de l’analyse des entretiens : « Dans de nombreux entretiens en face à face, aussi bien les managers que les non-managers signalent que la gestion du personnel au sein de la Commission tend à être rigide, conservatrice et hiérarchique. Plusieurs décrivent une culture qui est trop réfractaire au risque. D'autres soulignent ce qu'ils considérent comme de rares exemples de managers exceptionnels ».

9. Mes réponses seront-elles anonymes?

Nous avons pleine conscience de l'importance l’anonymité et pouvons vous assurer que nous respecterons la vôtre, en faisant en sorte de ne jamais vous identifier et que vous ne puissiez pas être identifié. Comment ?

Tout d'abord, à partir du moment où vous cliquez sur le bouton « Valider » à la fin de l'enquête, vous devenez invisible. Nous ne saurons pas qui vous êtes et personne d'autre non plus. A jamais. Le logiciel de sondage n'enregistre pas votre adresse IP ou quoi que ce soit d'autre à votre sujet. Tout ce qu'il retient, ce sont vos réponses aux questions du sondage. Vos réponses seront pour toujours anonymes.

Deuxièmement, nous ne publions que des données agrégées dans nos publications. Pour un exemple typique, cliquez ici. Nous souhaitons produire et tester des généralisations, identifier des tendances et comparer des groupes. Les points de vue des individus peuvent être fascinants, mais ils sont de peu d’intérêt pour l'étude scientifique d'une institution.

Troisièmement, étant une équipe de chercheurs externes, nous n'avons pas accès aux adresses électroniques du personnel. Nous comptons sur l'administration de la Commission pour envoyer le lien vers l'enquête en notre nom. Les données sont collectées sur le système d'une société de logiciels commerciale qui fournit des services similaires aux institutions et aux entreprises à travers le monde. Un élément clé de la stratégie commerciale de l'entreprise est son fonctionnement strictement confidentiel. De plus, l'équipe de recherche est le client - pas la Commission européenne.

Quatrièmement, les données appartiennent à l'équipe de recherche et ce à perpétuité. Les données seront stockées en toute sécurité et ne seront accessibles qu'aux membres de l'équipe, qui ont tous signé un accord de confidentialité. Les données ne seront jamais copiées, reproduites ou transférées à un autre organisme - y compris à la Commission - sous une forme qui permettrait d'identifier les individus.

Enfin, nous sommes des chercheurs professionnels. Le projet a dû passer par un processus de validation éthique lorsque nous avons fait la demande initiale de financement. De façon toute aussi importante, notre parole, notre travail et notre indépendance sont une question d'honneur. Nous ne fournirons jamais d'informations sur des groupes de moins de cinq personnes, ni ne présenterons des informations de telle façon qu'il est possible de savoir qui a dit quoi.

10. Comment la confidentialité serq-t-elle protegée?

La confidentialité sera protégée de plusieurs façons.

Premièrement, le projet est conforme au Règlement général sur la protection des données, introduit le 25 mai 2018. Veuillez consulter la Politique générale de sécurité de l'information de l'Université d'East Anglia et les RGPD du système d'administration de l'enquête QualtricsVeuillez cliquer ici pour voir notre plan de gestion des données.

Deuxièmement, tous les membres de l'équipe de recherche ont signé un accord de confidentialité dans lequel ils s'engagent : à respecter l'anonymat des personnes interrogées ; à utiliser les données uniquement pour rédiger des articles académiques et un livre sur l'administration de l'UE ; et à ne pas partager les données ou les montrer à des personnes ou des parties non autorisées.

Troisièmement, les réponses à l'enquête sont anonymisées à partir du moment où vous cliquez que le bouton « Valider ». Aucun e-mail, adresse IP ou autre information vous concernant, à l'exception de vos réponses aux questions du sondage, n'est conservé.

Quatrièmement, bien que l'équipe soit ouverte aux demandes d'informations spécifiques venant de chercheurs, elle ne partagera pas la base de données avec d'autres individus ou parties sous une forme permettant d'identifier une personne ou des individus particuliers, y compris avec la Commission européenne.

Cinquièmement, dans le cas de demandes d'accès à l'information, le projet demandera une exemption en vertu de l'article 40 (données personnelles) ou de l'article 41 (confidentialité) de la Loi sur la Liberté d’Information (Freedom of Information Act). Des exemptions seront requises pour toute correspondance reçue par l'équipe de recherche avec des participants en vertu de l'article 41 (confidentialité).

11. Quelle est votre politique de protection des données?

Veuillez suivre ce lien (PDF) vers le document décrivant la politique de protection des données du projet. Ce document a été approuvé par le comité d'éthique de l'Université d'East Anglia. Vous pouvez vous référer à la lettre de validationVeuillez suivre ce lien pour voir la déclaration de sécurité de Qualtrics.

12. Qui finance lq recherche?

Le projet est financé par les universités partenaires, sans contribution financière de la part de la Commission européenne. Ses conclusions seront mises à disposition au moyen de notes de synthèse sur le site web du projet, de présentations lors de réunions ouvertes à tous les membres du personnel de la Commission, et de publications universitaires.

13. Comment puis-je obtenir des informations sur les résultats de l'étude?

Nous créerons un site web pour le projet de recherche une fois le sondage en ligne terminé, sur lequel nous publierons des informations et des nouvelles à propos du projet. Les principales conclusions seront présentées dans des notes de synthèse qui pourront être téléchargées sur le site web du projet. Nous prévoyons également des événements de diffusion des résultats à Bruxelles et à Londres, où nous présenterons un aperçu de nos conclusions. Les détails seront affichés sur le site web du projet.

14. D'autres questions?

Vous êtes invités à nous contacter par email - newways.psi@uea.ac.uk - ou au numéro de téléphone du projet - + 44 (0) 1603 593626 - si vous avez des questions ou requêtes concernant la recherche.

Livres

Kassim, Hussein/Peterson, John/Bauer, Michael W./Connolly, Sarah/Dehousse, Renaud/Hooghe, Liesbet/Thompson, Andrew, 2013: The European Commission of the Twenty-First Century, Oxford: Oxford University Press.

Ege, Jörn/Bauer, Michael W./Becker, Stefan (eds.) 2018: The European Commission in Turbulent Times, Baden-Baden: Nomos (Reihe Schriften des Arbeitskreises Europäische Integration e.V.) (forthcoming).

 

Chapitres

Ege, Jörn/Bauer, Michael W./Becker, Stefan (eds.) 2018: The European Commission in Turbulent Times, Baden-Baden: Nomos (Reihe Schriften des Arbeitskreises Europäische Integration e.V.) (forthcoming).

Adam Christian, Bauer, Michael W., Hartlapp, Miriam, 2018: Judicial Control of the Guardian: Explaining Patterns of Governmental Annulment Litigation against the European Commission, in: Ege, Jörn/Bauer, Michael W./Becker, Stefan (eds.) 2018: The European Commission in Turbulent Times, Baden-Baden: Nomos (forthcoming).

Kassim (2017) ‘Ch 41: The European Commission as an administration’ in E. Ongaro and S. van Thiel (eds) The Palgrave Handbook of Public Administration and Management in Europe, Routledge, pp. 783-804

Kassim (2015) ‘Revisiting the 'management deficit': can the Commission (still not) manage Europe?’ in E. Ongaro (ed) Multi-Level Governance: The Missing Linkages, Emerald, pp. 41-62

Connnolly and Kassim (2015) ‘Ch 11 The permanent Commission bureaucrat’ in Michael W. Bauer and Jarle Trondal (eds) Palgrave Handbook of the European Administrative System, Palgrave: Basingstoke (with Sara Connolly), pp. 161-87

Kassim (2014) L’administration européenne’ in Renaud Dehousse (ed) (2014) L’Union européenne Collection Les Notices 3ème edition, La Documentation Française

Kassim (2012) ‘The Presidency and Presidents of the European Commission’ in Erik Jones, Anand Menon and Stephen Weatherill (eds) The Oxford Handbook of the European Union, Oxford University Press, pp. 219-32

 

Articles

Zuzana Murdoch, Sara Connolly and Hussein Kassim (2017) ‘Administrative Legitimacy and the ‘Democratic Deficit’ of the European Commission’, Journal of European Public Policy.

Stefan Becker, Michael W. Bauer, Sara Connolly and Hussein Kassim (2016) ‘The Commission: Boxed In and Constrained, Still an Engine of Integration?’ West European Politics, 39:5, 1011-31.

Sara Connolly and Hussein Kassim (2016) ‘“Supranationalism” in question: beliefs, values and the socializing power of the European Commission revisited’, Public Administration, 94(3): 717–737

Hussein Kassim (2016) ‘What’s new? A first appraisal of the Juncker Commission’ European Political Science, 16(1): 14–33.

Hussein Kassim, Sara Connolly, Renaud Dehousse, Olivier Rozenberg and Selman Benjaballah (2016) ‘Managing the house: The Presidency, agenda control and policy activism in the European Commission’, Journal of European Public Policy, 24(5): 653-674.

Bauer, Michael W./Becker, Stefan, 2016: Absolute gains are still gains: Why the European Commission is a winner of the crisis, and unexpectedly so. A rejoinder to Eugénia da Conceição-Heldt, in: Journal of European Integration, Vol. 38, No. 1, 101-106.

Trondal, Jarle/Bauer, Michael W., 2015: Conceptualizing the European multilevel administrative order. Capturing variation in the European administrative system, in: European Political Science Review, First View Article, 1-22.

Bauer, Michael W./Becker, Stefan, 2015: Die Europäische Kommission unter Jean-Claude Juncker – Eine Zwischenbilanz, in: integration. Vierteljahreszeitschrift des Instituts für Europäische Politik in Zusammenarbeit mit dem Arbeitskreis Europäische Integration, Vol. 38, Nr. 4, 293-306.

Bauer, Michael W./Becker, Stefan, 2014: From the front line to the back stage – how the financial crisis has quietly strengthened the European Commission, in: Public Money & Management, Vol. 34, No. 3, 161-163.

Bauer, Michael W./Becker, Stefan, 2014: La gouvernance économique durant et après la crise: vers la disparition de la Commission Européenne?, in: Pouvoirs – revue française d’études constitutionnelles et politiques, No. 149, 29-44.

Bauer, Michael W./Becker, Stefan, 2014: The Unexpected Winner of the Crisis: The European Commission’s Strengthened Role in Economic Governance, in: Journal of European Integration, Vol. 36, No. 3, 213-229.

Bauer, Michael W./Ege, Jörn, 2012: Politicization within the European Commission’s Bureaucracy, in: International Review of Administrative Sciences, Vol. 78, No. 3, 403-424. [Published also in French and Spanish see Revue Internationale des Sciences Administratives Vol. 78, No. 3 and Revista Internacional de Ciencias Administrativas Vol. 78, No. 3.].

Bauer, Michael W., 2010: L'acceptation du changement au sein de la Commission européenne, in: Revue Française d'Administration Publique, No. 133, 81–98.

Bauer, Michael W./Heisserer, Barbara, 2010: Die Reform der Europäischen Kommission - Modernisierungskonzepte aus vier Jahrzehnten im Vergleich, in: integration. Vierteljahreszeitschrift des Instituts für Europäische Politik in Zusammenarbeit mit dem Arbeitskreis Europäische Integration, 33. Jahrgang, Nr. 1, 21-35.

Bauer, Michael W., 2009: Impact of Administrative Reform of the European Commission: Results from a Survey of Heads of Unit in Policy-Making Directorates, in: International Review of Administrative Sciences, Vol. 75, No. 3, 459-472. [Published also in French and Spanish see Revue Internationale des Sciences Administratives Vol. 75, No. 3 and Revista Internacional de Ciencias Administrativas Vol. 75, No. 3.]

Bauer, Michael W. (guest editor), 2008: Reforming the European Commission, Special Issue, Journal of European Public Policy, Vol. 15, No. 5 [also published as Michael W. Bauer 2009 (ed.): Reforming the European Commission, London: Routledge].

 

Contributions à des conférences académiques

Connolly and Kassim ‘One EU Civil Service or Many? the Commission and Council Secretariat Compared’, 25th International Conference of Europeanists, Chicago, IL, 29-31 March 2018.

Francesca P. Vantaggiato, Connolly and Kassim ‘The 'porous' Bureaucracy: A Comparative Analysis of EU Institutions' Interactions with Their External Environment’, 25th International Conference of Europeanists, Chicago, IL, 29-31 March 2018.

Andrew Thompson, Sara Connolly, Hussein Kassim, Michael Bauer ‘Capturing Changing Attitudes of European Commission Officials before and after Significant External and Internal Events. Repeat Cross Sections or Pseudo Panels?, 25th International Conference of Europeanists, Chicago, IL, 29-31 March 2018.

Kassim, Connolly, Thompson, Bauer ‘From here to eternity? Value conservatism, bureaucrats and the European Commission', 25th International Conference of Europeanists, Chicago, IL, 29-31 March 2018.

‘Managing Without Managerial Skills? Management in The European Commission’, Hussein Kassim, Sara Connolly, and Michael W. Bauer, paper prepared for presentation at the EUSA Fifteenth Biennial Conference, Miami, Florida May 4-6, 2017.

‘From here to eternity? Assessing the stability of the beliefs and values of individual bureaucrats’, Hussein Kassim, Michael W. Bauer, Sara Connolly, and Andrew Thompson, paper prepared for presentation at the EUSA Fifteenth Biennial Conference, Miami, Florida May 4-6, 2017.

‘Beyond the numbers: gender and careers in the EU civil Service’, Sara Connolly and Hussein Kassim, paper prepared for presentation at the EUSA Fifteenth Biennial Conference, Miami, Florida May 4-6, 2017. 

 ‘Socialisation in International Organisations: Evidence from a Two-wave Survey in the European Commission’ (with Sara Connolly and Zuzana Murdoch), SGEU of the ECPR conference, Trento, June 2016.

‘Beyond the Numbers: Gender and Careers in the European Commission’ (with Sara Connolly) Council of European Studies conference, Philadelphia, April 2016.

‘The European Commission and the Financial and Economic Crisis: Views from the inside’ (with Sara Connolly, Michael W. Bauer, Renaud Dehousse and Andrew Thompson), Council of European Studies conference, Philadelphia, April 2016.

‘Managing without Managerial Skills? Management in the European Commission’ (with Sara Connolly) Council of European Studies conference, Philadelphia, April 2016.

‘Leadership and policy outputs in international organizations: the impact of presidential styles in the European Commission’ (with Sara Connolly, Renaud Dehousse and Olivier Rozenberg), IPA workshop II, DFG Research Unit 1745, International Public Administration, 2-3 March 2015, Speyer.

‘Supranationalism in question. What do European Commission Staff believe?’ (with Sara Connolly), 14th European Union Studies Association Biennial Conference, Boston, 5-6 March 2015.

‘From house-sitting to managing the house. The evolution of the European Commission Presidency, 1957-2014’, 14th European Union Studies Association Biennial Conference, Boston, March 2015.

Pour toute question concernant le projet de recherche ou le sondage, vous pouvez nous envoyer un courriel à newways.psi@uea.ac.uk, ou appeler le numéro suivant : + 44 (0) 1603 593626.